Le ministre de l’Ecologie a réitéré sa volonté de fermer « plusieurs réacteurs », dont celui de Fessenheim. Des déclarations tonitruantes qui marquent sa singularité au sein de l’exécutif. Il faudrait pour cela fermer une vingtaine de réacteurs pour arriver à cet objectif en 2025.
Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique, s’était déjà engagé sur RTL à fermer des réacteurs nucléaires, « peut-être jusqu’à 17 », pour respecter la loi sur la transition énergétique qui vise à ramener à 50% la part de l’atome dans la production d’électricité à l’horizon 2025.
La première fois, c’était le 10 juillet au micro de RTL et on n’avait cru à une gaffe, voire à une maladresse. Pressé par la journaliste Elisabeth Martichoux d’indiquer le nombre de réacteurs qu’il faudra fermer pour atteindre l’objectif de 50% de nucléaire dans le mix électrique à horizon 2025, Nicolas Hulot avait lâché: « Ce sera peut-être jusqu’à 17 réacteurs. » Cette déclaration du nouveau ministre de la Transition Ecologique avait réjoui les Verts et suscité la colère des pro-nucléaires. Notamment à EDF. La Cour des Comptes avait calculé qu’une fermeture anticipée du parc priverait l’électricien de plus de 5 milliards d’euros de résultat opérationnel par an.
Source: challenges.fr voir l'article complet